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Performance art.

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Dès ses débuts dans les années 1970, Nil Yalter s’est frayé un chemin hors des sentiers habituels de l’art. Jouant avec la pluralité des supports plastiques (vidéo, peinture, dessin, photographie, collage, performance, installation) et abordant des thèmes sociaux, les œuvres de Nil Yalter ont longtemps « échappé aux canons de l’art de son temps ». Le Frac Lorraine a proposé de faire le point sur cette artiste « marxiste féministe » à travers une rétrospective, qui s’est tenue du 5 février au 5 juin 2016. Ce fut l’occasion pour Fabienne Dumont (historienne de l’art) et Philippe Artières (historien) d’analyser son œuvre d’un peu plus près. Leurs deux textes, relativement courts, permettent de s’approprier l’art singulier de Nil Yalter sans imposer un regard unique. En retraçant de façon chronologique et thématique la production de l’artiste, Fabienne Dumont donne les principaux éléments de lecture. Cette contextualisation aide à mesurer toute l’importance de cette œuvre, mais surtout à comprendre à quel point ces problématiques des années 1970 et 1980 sont encore d’actualité. La place de la femme dans la société, la lutte ouvrière ou encore l’immigration sont autant de sujets qui nous interpellent et nous questionnent. A la frontière entre le documentaire, l’étude ethnographique et la plasticité, ses œuvres hybrides ne laissent pas indifférent et mettent en tension le social et l’artistique. Les exposer aujourd’hui « est une précieuse contribution à la réflexion sur la structuration de notre histoire et l’avenir de notre société ». Elles rendent visible ce qui d’ordinaire est caché : une vérité crue, sans artifice. C’est dans ce sens que Philippe Artières ne considère pas l’œuvre de Nil Yalter comme engagée, mais comme un témoin de son temps : « elle donne à voir un art inquiet qui problématise tout à la fois : la prise de parole, la position de l’artiste, le savoir collectif des communautés » et « se fait le relai d’un discours tu, refoulé, proscrit ». Son expression plastique trouve toujours la juste mesure. Mêlant le langage publicitaire (affiche, néon) avec l’écrit, son œuvre dégage une telle force de propos que l’objet fascine, dérange, mais surtout attire. Elle n’expose pas dans les lieux usuels de l’art (Nil Yalter privilégie l’espace public et non la galerie) et n’utilise pas les codes plastiques du marché de l’art (aucun encadrement à ses œuvres, aucune matière noble employée). C’est peut-être pour toutes ces raisons que son œuvre n’a pas été jusqu’à présent reconnue à sa juste valeur par le milieu de l’art. Une négligence que tentent de réparer le Frac Lorraine et ce catalogue d’exposition, en donnant de si nombreuses pistes de lecture et de réflexion.

Performance, art

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Numéro hors série de la revue de poésie dirigée par Jean-François Bory, consacrée à la performance. Sur une proposition de Jean-François Bory, Yoann Sarrat invite performeurs, poètes, plasticiens, photographes, comédiens, danseurs et chercheurs pour un numéro spécial ayant pour thématique la performance envisagée au sens large, de la page à la scène. Ce numéro intègre des propositions inédites, des photographies et partitions de performances, des dossiers thématiques (« corps performatifs », « identités performatives et rhizomatiques », « écritures performatives et poésie visuelle »), des chroniques, et trois dossiers consacrés à des artistes : Frédéric Acquaviva, Pierre Pinoncelli et Joël Hubaut, afin de donner une vision plurielle, pluridisciplinaire et contemporaine de la notion. Avec Marion Arnoux & Fanny Travaglino (collectif ZAOUM), Anne Beauchard, Jean-François Bory, Broutin, Mauge Cappat, Sarah Cassenti, Camille d'Arc, Grégoire Damon, Julien Daillère, Chantal Deckmyn, Jacques Donguy, Jérôme Duwa, Hortense Gauthier, Suzanne Gervais, Nicolas Giral, Joël Hubaut, François Huglo, Gérard-Georges Lemaire, Jason Mache, Alan Mitrac, Livio Nessuno, Jeff Nimp, Virgile Novarina, Mathias Richard, André Rober, Yoann Sarrat, Thomas Seto, Claire Valadou, Zone Négative.

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This book focuses on the performance art of Marilyn Arsem, an internationally acclaimed performance artist known for her innovative and experimental work. Arsem’s work addresses women’s history and myth-making capacities, the potency of site and geography, the idea of the audience as witnesses, and the intimacy of one-to-one works. One of the most prolific performance artists working in the United States today, Arsem performs carefully choreographed durational actions that are developed site-responsively and range from deceptively simple interventions to elaborately orchestrated actions. This edited volume seeks to extend Arsem’s legacy beyond the audiences of her live performances and enter her work into the lexicon of the art world. Accompanied by two hundred images, Responding to Site will be of interest to scholars and students of performance studies, feminist performance, feminist art history, and performance history. It will also contribute to the history of alternative spaces and galleries that is only now being written.

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In the summer of 2016, NS, the performance art journal of Los Angeles, brought together 35 performance artists, scholars, and activists to discuss the impact of the ongoing AIDS crisis on queer communities and performance culture in Los Angeles. Throughout that four-day event, participants uncovered histories, myths, and a deep well of emotion on both sides of the generational divide created by the epidemic. Final Transmission: Performance Art and AIDS in Los Angeles compiles those exchanges in a book that highlights the legacy of catastrophe on performance making in the context of pandemics past and present.

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